Presse
Critique du concert du 20 septembre 2020 au Buisson-de-Cadouin, organisé par l’Association ARCADES (http://arcadesinfo.com/)
Un duo exceptionnel pour un moment exceptionnel
Jean Chaussade
« Pour sa rentrée, l’association Arcades, reconnue à présent pour la qualité de ses concerts, nous proposait en ce dimanche 20 septembre un spectacle de choix : Brahms Debussy, Saint-Saëns, les incontournables du répertoire classique toujours fort apprécié du public mais aussi un magistral et inattendu prélude et allegro de Fritz Kreisler suivi par la précieuse et incomparable valse dite sentimentale de Tchaïkovski pour finir par les fameuses et virevoltantes danses populaires de Béla Bartók.
Pour les interpréter un duo inédit formé d’Antoine de Grolée au piano et d’Eléonore Darmon au violon. Si nous avions eu l’occasion d’admirer à plusieurs reprises le talent du premier, pianiste de renommée internationale, lauréat entre autres du concours Long-Thibaud, nous ne connaissions rien ou presque de la seconde, jeune violoniste, lauréate également de grands prix internationaux et réputée pour le caractère volontiers « volcanique » de son jeu.
Nous ne fûmes pas déçus. Le duo se montra à la hauteur d’un programme certes fort alléchant sur le papier mais d’une extrême difficulté en raison de la diversité des rythmes imposés et de la parfaite complicité qu’il implique entre les deux artistes. Un défi que nos deux jeunes musiciens ont su admirablement maîtriser et plus que cela encore sublimer du début à la fin.
Oui, ce fut un beau concert, un de ces concerts qui vous tient en haleine et dont on sort enivrés, transportés, émus jusqu’aux larmes, où les mots de justesse, virtuosité, musicalité, vigueur, légèreté, délicatesse vous viennent naturellement à l’esprit pour qualifier le jeu de ces deux talentueux interprètes. Un vrai régal du début à la fin, une fin achevée en beauté par l’émouvante Méditation de Thaïs de Massenet ! »
Quelques mots de Josette Alviset, directrice du musée de l’opéra de Vichy, au lendemain du concert au Château d’Avrilly.
[…] J’ai oublié les mots qui venaient alors du cœur après ce moment de grâce… […] Eléonore Darmon une violoniste exceptionnelle. Sa virtuosité qui est extraordinaire sert une bien belle expression musicale. Le son à la fois brillant et profond m’a rappelé les plus grands de l’école russe.
Antoine de Grolée, le pianiste qui l’accompagne est tout aussi remarquable. Quel musicien ! Avec un jeu à la fois délicat et puissant. Leur rayonnement est impressionnant.
Après ce beau programme, je rêve de les entendre dans la sonate de Franck !
Le Berry.fr – Concert en duo violon alto avec Adeliya Chamrina
« Les deux duos de Mozart pour violon et alto ont permis de mettre en valeur d’entrée non seulement la virtuosité des musiciennes mais aussi la profondeur et l’intensité de leur jeu »
« Ces deux artistes rayonnantes, tant par leur talent que par leur contact chaleureux avec le public, en lui présentant œuvres et techniques de façon simple et savante à la fois, ont laissé l’assistance sous le charme. Elles ont su lui transmettre leur propre plaisir. »
Tournée les Quatre Saisons de Vivaldi
« Soliste dans « les quatre Saisons », la jeune violoniste Éléonore Darmon a été le vrai coup de cœur de la soirée, par sa virtuosité, sa sensibilité, la rigueur de son phrasé, sa sonorité généreuse et son sourire. […] »
« Le Prix Art’issime vient d’être décerné à la jeune et talentueuse musicienne Éléonore Darmon pour l’ensemble de son œuvre, mais également pour l’action publique qu’elle entreprend en sa qualité de directrice musicale de l’association naissante Des Musiques et des Hommes. » Lire l’article
» Musicienne authentique, elle appréhende avec une grande sensibilité les œuvres qu’elle choisit et qu’elle pénètre en toute liberté. » Lire l’article
Sud Ouest – Critique concert des Moments Musicaux de Chalosse
« [son ] interprétation a bouleversé les mélomanes présents dans l’église Sainte-Catherine par son art de faire courir son archet sur les cordes de l’instrument afin de faire ressortir les différents aspects des œuvres interprétées. »
Concertonet – Concert en l’Église St-Martin d’Horrues (Belgique)
« Le Souvenir d’un lieu cher (1878) de Tchaïkovski dévoile d’emblée la technique au point de la violoniste qui défend ce triptyque de façon résolue et avec toute l’intensité requise […] »
« Eléonore Darmon, qui maîtrise de toute évidence son sujet, développe un jeu déterminé, plein de caractère et soucieux aussi bien des détails que des nuances. »
« […]le son est travaillé et l’instrument fermement tenu. La violoniste ne s’engage pas à moitié, pour preuve un Poème (1896) de Chausson creusé, d’une belle continuité de ligne et dépourvu d’incongruité sur le double plan du style et de l’expression. Tzigane (1924) de Ravel, dans une interprétation âpre et charpentée, lui offre une dernière fois l’occasion de montrer l’éventail de ses possibilités. » Lire l’article